Création d’un jardin collectif et pédagogique, aménagement (délimitation des espaces : jardinage et convivial), cultures, récoltes, gestion et entretien de l’outillage. Mise en place d’activités en lien avec le jardin , l’alimentation, la santé pour les enfants et les adultes. Organisation de sorties. Atelier sur la prévention liée à l’utilisation des écrans.
Céline Bau – Éducatrice spécialisée ;
Blandine Gautheron – Assistante sociale ;
Amandine Faudot – Conseillère en économie sociale et familiale.
Rédaction Louise Massias
Public : familles
Dans un établissement purement institutionnel, travailler sans la casquette habituelle « administrative » est une vraie chance pour les intervenants. Une a deux fois par semaine, les familles se retrouvaient dans le jardin. Soit pour suivre les ateliers dispensés par un stagiaire de la Maison de l’environnement, soit simplement pour s’occuper de leurs plantations. L’objectif était de dynamiser les familles en les faisant « sortir de leur zone de confort » mais aussi de mieux les connaitre pour mieux les aider.
Au jardin, on apprend un savoir-vivre : mieux consommer, se valoriser en prenant en main une activité et en apprenant aux autres, partager les récoltes avec toutes les familles. « Pour nous, c’est une façon détournée de travailler avec eux. Nous observons, les relations, nous créons du lien », rapportent les intervenantes.
Les travailleurs sociaux ont été bluffés par l’implication des familles lors d’un couscous proposé par le Point accueil solidarité. Le repas a été complètement organisé par les familles. Du discours au service, en passant évidemment par la cuisine des légumes du jardin, la soirée a connu un vif succès.
Cependant, malgré les investissements des trois intervenantes sur l’activité et de l’appui du stagiaire de la Maison de l’environnement, le projet jardin a du être terminé. Des mouvements au niveau du personnel et le manque d’autonomie des familles sur le long terme ont conduit à un affaissement de la motivation générale. La charge retombait sur les quelques membres du personnel volontaires. Quoi qu’il en soit, les travailleurs sociaux et les familles assurent ressortir grandis de cette activité.
Isabelle Nehdi
Le personnel du PAS, Céline Bau et Blandine Gautheron, Amandine Faudot, Muriel Claisse.
Public familial
– Favoriser la mixité sociale.
– Poursuivre la dynamique de groupe repérée au cours de l’action précédente.
– Rompre l’isolement social et prévenir l’exclusion.
– Créez une dynamique partenariale.
– Sensibiliser et rendre le public autonome afin qu’il s’approprie les activités qui lui sont proposées dans le cadre d’une démarche participative.
– Impliquer les usagers dans la dynamique du Territoire.
– Développer le lien intra-familial.
Apporter des savoirs faire et des informations en lien avec le jardinage et l’alimentation :
– activités de jardinage (repères par rapport aux saisons, plantations…) ;
– notions liées à l’environnement (récupération de l’eau, utilisation d’engrais naturels, conseils pour être des consommateurs responsables) ;
– investissement des personnes pour l’entretien du jardin et aide à l’organisation pour le bien être collectif (nettoyage et rangement des outils, respect des règles…) ;
– Partage des légumes entre les participants.
– Disco Soupe : couscous cuisiné par les participants avec les légumes récoltés au jardin.
– Difficulté à mobiliser les familles sur le long terme.
– Quelques personnes ont participé dans le seul but de « consommer » : participation aux ateliers =distribution uniquement.
– Nécessité de mobiliser les parents pour qu’ils fassent avec leurs enfants.
– Contraintes logistiques (clés du portail et cabanon, horaire d’ouverture des pompes à eau…) ont été des freins importants.
– Contraintes d’entretien, arrosage, récolte… pas toujours compatible avec des participants en difficultés au quotidien.
– Manque d’autonomie et/ou de confiance des participants qui n’a pas permis de faire fonctionner ponctuellement le jardin en gestion libre.
– Volet alimentation pas suffisamment mis en avant au moment de la création du projet (combinaison atelier jardin/atelier cuisine).
– Action collective lourde pour les professionnelles à l’initiative du projet.
L’aide extérieure, Maison de l’environnement, Pôle d’Entretien des Espace Naturel, Chantier de l’Économie Solidaire
– Définir le jardin comme jardin pédagogique en direction des écoles et/ou CLSH avec des ateliers spécifiques autour de la thématique du jardinage
– Élargir le projet au delà du PAS
– Nécessité de s’appuyer sur des prestataires pour gérer l’entretien du potager et de ses abords
– Mettre en parallèle une action autour de l’alimentation/cuisine afin d’utiliser au mieux les légumes récoltés.
La Direction de l’Environnement du Département du Territoire de Belfort par le biais de ses différents services.
La Maison Départementale de l’Environnement, accompagnement sur l’ensemble du projet :
– animation d’ateliers jardinage ;
– animation pour les enfants, les petites bêtes du jardin, construire un hôtel à insectes…).
Le Pôle d’entretien des espaces naturels :
– passage du motoculteur.
Chantiers de l’Economie Solidaire :
– entretien du jardin par la tonte de l’espace en herbe dans le cadre de ses missions pour le Département.