Réseau départemental
de jardins partagés

Le jardin mois par mois… Août en Franche-Comté

bande de salades
Photo – Maison Départementale de l’Environnement

 

Dicton – Août mûrit, septembre vendange.

 

A faire

Taillez les herbes aromatiques : sarriette, basilic, menthe, estragon… afin de favoriser la repousse et une nouvelle récolte.

Semez les laitues d’hiver et les chicorées scaroles en pépinière ou en godets s’il y a des limaces.

Les engrais verts, phacélie, moutarde, féverole, vesce… semez les maintenant dans tous les espaces libres, parcelles et allées y compris.

 

 

  Illustration – Martina Rajtmajerova  

 

Composter les fanes de légumes sur place ?

Les parcelles du potager requièrent un compostage de surface. Il évite binage et désherbage tout en retenant l’humidité du sol. Il est souvent assuré par les tontes, des feuilles mortes, de la paille ou du foin selon les disponibilités.

Certains ajoutent les fanes de légumes, les épluchures de cuisine, bonne pratique ou fausse bonne idée ?

L’opération consiste à retirer le paillage en place pour le remplacer par les déchets de cuisine, en y ajoutant les ‘mauvaises herbes’ du moment, puis recouvrir l’ensemble par le paillage que l’on vient d’écarter.

Si ce dernier est ligneux (paille) l’avantage est d’apporter de l’azote pour une fertilisation plus équilibrée. Recouvrir cet apport (au lieu de le mettre sur le paillage en place) est indispensable pour éviter le dispersement par les animaux et pour l’esthétique.

Et la gestion des limaces ? Bien sûr elles vont venir faire leur travail de décomposeurs de matière organique. Aussi, je ne conseille cette pratique que sous des légumes bien installés qui sont moins appétents pour les gastéropodes et non sous les jeunes semis ou repiquages.

 

Les stars de l’été

Les semences des haricots à rames font partie des graines que l’on se transmet de génération en génération dans les familles jardinières. Parfois on ne sait même plus le nom de la variété qui a fini par être nommée « haricot de Dédé » ou « de la Tatie Jeanne ».

Justement, la première, je l’ai trouvé en Haute-Saône où elle est très appréciée parce que ce haricot est à la fois, un mange-tout et une gousse à grains que l’on mange encore vert alors que la gousse elle-même reste tendre.

Si vous avez la chance de disposer de telles semences, veillez à en isoler la culture pour garder la pureté variétale. En effet, les haricots s’hybrident facilement entre eux. L’isolation est plus facile à réaliser dans un jardin familial que dans une parcelle de jardins communaux ou associatifs.

Une année, j’avais mélangé une variété jaune et une violette sur les mêmes rames, j’ai bien récolté des haricots de deux couleurs mais aussi des verts issus de l’hybridation.

Dans tous les cas, pour récolter les grains secs en fin de saison, laissez dès à présent mûrir les gousses du bas afin qu’elles aient le temps de sécher.

Josiane GOEPFERT  
Le Potager d’une Curieuse